Bonjour PV Setsuna Sondo

Bonjour.

Neige, ce tapis blanc immaculé, il est beau mais froid. Non, pas froid, glacial plutôt. Pourtant je suis obligé de sortir de chez moi. Vétu d'un gros pull et dans jeans noir, je sors de chez moi. Je fais bien attention à fermer la porte à clefs puis je commence à marcher. Je n'ai pas vraiment de destination précise, juste que je dois trouver de quoi me mettre sous la dent et après je dois aller au café faire le ménage. je me fonds dans la foule et bouscule des personnes sur mon passage. Je les entends me crier après mais je ne dit rien. J'aime les voir s'énerver, ces êtres stupides, il m'amuse. J'entre dans une ruelle sombre et attend mon repas. C'est une jeune femme qui passe par là. Je la regarde quelques secondes avant de lui bondir dessus et la tuer.

Cette tache effectué, je le mange goulument puis reprend ma route.
Arriver au café, je ne dit bonjour à personne. J'attrape un balai et commence à nettoyer la salle principale. J'essaye d'aller le plus rapidement possible, histoire d'en finir vite et de pouvoir rentrer chez moi.

Une ou deux heures après, je quitte mon travail. Je marche dans la neige sans but précis. Je veux juste me détendre. Les flocons se remettent à tomber, je rabat ma capuche et continue. Soudain je tourne dans une ruelle sombre. Je m’adosse à un mur et ferme les yeux. J'entends quelque chose, plutôt quelqu'un. Je rouvre les yeux et observe la nouvelle venue. Ce n'est pas une humaine, j'en suis sûre. Alors je la regarde. Elle à l'air d'avoir à peu près mon âge, mais elle est plus petite que moi. Elle a des cheveux bruns et ses yeux... ses yeux, ils n'ont pas l'air vivant. Je pense qu'elle est aveugle... Je referme les yeux et dit:

-Bonjour.

Ʃkaemp はは ™

(La flemme de mettre une fiche de RP, bonjour.)

Je me réveillai tôt le matin, j'avais envie de sortir.
J'adorai la neige, et je sentis, au fond de mon cœur, qu'elle allait tomber.
C'était bizarre, de sentir ça.
J'allai dans ma cuisine, laissant mon futon en plan. Je n'avais pas envie de le refaire, parce qu'étant trop ordonnée, je le rangeais - comme on fait normalement quand on a un futon - et le soir je le ressortais.
Je n'avais pas les moyens pour m'acheter un lit, de toutes façons.
Je sortis un choux à la crème que j'avais fait la veille, pour le manger.
Ce goût était assez supportable, j'appréciait beaucoup ce qui était sucré.
Et je n'aimais pas boire du sang.
Rien que devoir ôter la vie me dégoûtait. Et pourtant, j'étais obligée.
La vie d'un humain ou la mienne ?
Le choix était déjà fait ; je voulais vivre pour assouvir mon désir de vengeance.
Ceci fait, je retournai dans ma chambre pour m'habiller.
Je mis un pantalon gris avec un tee-shirt à manches longues.
J'enfilai mon manteau, et mon écharpe - que j'avais galéré à trouver -, puis sortis.
Je ne savais pas où j'allais, je marchais juste.
Le restaurant était fermé, aujourd'hui, je pouvais donc faire ce que je voulais.
Je me dirigeai vers le quartier Nord, que j'appréciais pour son calme.
Des flocons commencent à tomber sur moi. Lorsque l'un tomba sur mon nez, je me mis à rigoler comme une enfant.
Cela me rappela les journées dans le jardin de mamie...
Mamie, oh, mamie...
Je n'aurais pas dû repenser à ces moments de bonheur, car ce qui revient, c'est le jour de sa mort.
Jirô, une goule qui m'avait recueillie après avoir tué mes deux parents, s'était dirigé vers la bonne femme aux cheveux blancs. Elle eut l'air effrayé, et recula.
Je lui hurlai de partir le plus vite possible, mais elle était comme paralysée.
Il s'approcha et la tua. Plus exactement, la déchiqueta.

Je secouai la tête. Je n'avais pas envie de penser à la mort alors que pour une fois il neigeait !
Je l'aimais bien, la neige.
Elle tombe pareil sur tout le monde.
Personne n'en a spécialement plus ou moins.
Alors que dans le monde c'est différent. Les forts ont plus, les faibles moins. Moi j'en avais marre d'être faible.
J'essuyai mes larmes avec la manche de mon manteau, et tournai dans une ruelle. Je connaissais tout, par ici.
Il y avais une odeur bizarre, en revanche. Celle d'une goule, qui avait dû me repérer.
Merde, pensai-je, je ne serai pas tranquille.
J'avance néanmoins vers elle, je n'ai pas envie de fuir.
Je sens son regard peser sur moi.
Plus intelligente que d'autres, elle comprend que je suis aveugle, ça se lit en elle.
"Bonjour." dit-elle.
Elle a également comprit que j'étais une goule, au moins.
Je plante mes yeux dans les siens et réponds :
"Bonjour. Que me vaut cet honneur ? D'habitude, les barbares de ton espèce m'ignorent et m'attaquent. Malheureusement pour la plupart, ils sous-estiment... Et ils passent dans l'autre monde."
Je lui sourit, un peu ironiquement.

Bonjour

Elle plante ses yeux aveugles dans les miens. Je pense qu'elle ne veut pas qu'on est pitié d'elle. Alors je la regarde comme j'aurais regarder n'importe qui. Soudain elle me dit:

-Bonjour. Que me vaut cet honneur ? D'habitude, les barbares de ton espèce m'ignorent et m'attaquent. Malheureusement pour la plupart, ils sous-estiment... Et ils passent dans l'autre monde.

Elle me lance un sourire ironique. Je vois bien, elle n'a pas l'air faible, bien au contraire! Je lui souris, elle ne me voit peut être pas, mais je suis sûre qu'elle sait ce que je fait. J'enlève ma capuche et rabat une des mèche de mes cheveux derrière mes oreilles. Puis je lui répond:

-Les barbares? Si je ne me trompe pas, tu es une goule toi aussi, nous sommes de la même espèce.

Je fait une pose ou je la fixe intensément puis reprend:

-Et ne temps fait pas, je ne te sous-estime pas, bien au contraire. Je me nomme Hasumi Sayuri. Et toi?

Ʃkaemp はは ™

La fille, car je ne suis pas stupide au point de ne pas faire la différence entre fille et garçon, a une sorte de blanc. Je sens qu'elle me sourit.
J'entends sa capuche tomber. Elle en avait donc une... Ca, je ne le savais pas.
Elle bouge une mèche de cheveux.
Elle a l'air de réfléchir un petit peu.

"Les barbares ? commence-t-elle. Si je ne me trompe pas, tu es une goule toi aussi, nous sommes de la même espèce."
répondit-t-elle d'une voix calme.
Moi, être de la même espèce...
QUOI ?!
La colère montait en moi, elle me disait de la tuer, pour lui montrer que...
Je serrai mes deux poings, mes ongles se plantèrent dans mes paumes, et mon sang, vermeil, coula légèrement sur le sol.
Non, tu ne dois pas le faire. Tu te mettrais à leur niveau qui est... Hm... Pitoyable.
La fille devait le voir, mais bon.

"
-Et ne t'en fais pas, je ne te sous-estime pas, bien au contraire. Je me nomme Hasumi Sayuri. Et toi?"
Je n'entendis pas tout de suite.

"Je ne me considère pas comme une goule, depuis que vous m'avez abandonnée parce que je suis aveugle. Tu le sais, n'est-ce pas ? Tu n'es pas comme les autres, tu es plus intelligente... Tu pourrais encore partir loin d'eux..." La dernière phrase, ce n'était qu'une pensée formulée à voix haute.

"Oups... murmurai-je. Excuse-moi."
J'imaginai à nouveau le début de la discussion, et me rendis compte que je n'avais pas répondu à sa question.

"Je m'appelle Setsuna Sondo, enchantée. dis-je d'une voix gentille, celle que j'utilisai couramment. Mais, je ne suis pas sûre que rester ici toutes les deux soit une bonne idée ; nous sommes, certes, dans une ruelle paumée - soit dit en passant, je suis perdue -, mais j'ai peur que les murs puissent avoir des oreilles.
Il n'est pas forcément, je pense que tu es d'accord, une bonne chose de rencontrer un rang SS, recherché par le CCG, ces derniers jours. je repris mon souffle et remis mes cheveux en arrière : ils étaient partis en avant, et cela m'énervait.
Pourtant, repris-je, j'aimerais en savoir plus à propos de toi. Ca te dirait que je t'accompagne sur les toits de Tokyo ?"

Je lui envoyai un sourire angélique. Elle eut l'air un peu surprise, ce n'était pas très habituel de monter dans un endroit où l'on est pas censé(e) aller, qui plus est avec une aveugle.
Mais j'avais bon espoir, cette Hasumi me plaisait déjà.

Bonjour

La jeune fille me dit:

-Je ne me considère pas comme une goule, depuis que vous m'avez abandonnée parce que je suis aveugle. Tu le sais, n'est-ce pas ? Tu n'es pas comme les autres, tu es plus intelligente... Tu pourrais encore partir loin d'eux...

Sa dernière phrase ressemblait plus à une pensée exprimée à haute voix. Je lui fit un petit sourire mais je sais très bien que jamais je ne pourrais vivre dans le monde des humains, ils sont trop... trop chiants! Elle s’excusa gentiment:

-Oups, excuse moi.

Après un moment de silence elle répondit à ma question:

-Je m'appelle Setsuna Sondo, enchantée. Mais, je ne suis pas sûre que rester ici toutes les deux soit une bonne idée ; nous sommes, certes, dans une ruelle paumée - soit dit en passant, je suis perdue -, mais j'ai peur que les murs puissent avoir des oreilles. Il n'est pas forcément, je pense que tu es d'accord, une bonne chose de rencontrer un rang SS, recherché par le CCG, ces derniers jours.

Elle avait entièrement raison, le CCG était partout et resté ici n'était pas une bonne idée. Elle remit ses cheveux en arrière puis reprit:

-Pourtant, j'aimerais en savoir plus à propos de toi. Ca te dirait que je t'accompagne sur les toits de Tokyo ?

Sondo m'envoya un sourire angélique, j'étais quelque peu surprise mais j’essayais de le montrer le moins possible. Je lui renvoit son sourire et lui répondit d'un ton dénué d'émotions:

-Pour ce qui est de quitté les goules, je suis déjà assez éloigné d'eux mais vivre dans le monde des humains m'est impossible. Et oui, pourquoi pas, je n'ai jamais été sur les toits de Tokyo!

Je rabat ma capuche sur ma tête et attend qu'elle me montre le chemin.

Ʃkaemp はは ™

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